L'Histoire du Sporting | La Suite |
![]() |
Hélas !... Ils n'en restent pas beaucoup de cette époque où le Sporting
Club Nazairien vit le jour. C'est grâce aux informations fournies par Marcel POULAIN lorsque le SNR fêta ses 75 ans que nous avons pu retracer le fil de l'histoire. Né avant 1900 ce magnifique vieillard nous parla du Sporting avant la guerre de 14-18. Le fondateur en 1908 était sans doute Armand COUET qui en compagnie de GAUDIN, champion de l'Ouest du 100 m et de JOLLY, allèrent recruter dans les écoles supérieures en particulier au Collège de la rue Villès-Martin. La société de gymnastique "La Nazairienne" fut aussi fourniseur des premiers joueurs du rugby du Sporting. |
![]() |
||
![]() |
Vers 1910, les joueurs suivants étaient l'ossature de l'équipe fanion (car
il y avait une réserve), les NOLLET, MERGAUD (ex.-S.N.U.C.) capitaine,
BEGUET, LEBLANC AOUESTIN (dit Coq), GUICHON, MAUDET, MURIACIOLE et autres
RAYNAUD. Le premier match contre Trignac eut lieu en 1912 et fut remporté par les Nazairiens par 27 à 0 (déjà le début ds derbys). |
||
Vint la première guerre mondiale où de nombreux jeunes rugbymen partirent
au front et pourtant une rencontre eut lieu à St-Nazaire contre les Anglais
en 1914, mais nos Nazairiens succombèrent par 14 à 6. |
|
||
![]() |
La guerre enfin se termine et en 1919, JOLLY, COUET et M. POULAIN se réunissent et le Sporting repart, cette fois du bon pied, un président est nommé, c'est M. CALDECOTT, artisan-peintre à St-Nazaire, l'équipe première est formée avec les joueurs suivants : DEGRE, HOFMANN , LEJEUNE, BOUCHETON, NOGUES, BONNET, EVAIN, LECOQ M., SALLY, POULAIN M., (m) ROGER (o) MARMTINEAU, 3/4 GOREL, PRIOUX , LECOQ P., PENDU, RIALLAND et à l'arrière POULAIN G. dans cette équipe figurait aussi Jules PAIN père du docteur PAIN qui exerça à Saint-Nazaire. | ||
Cette équipe tint la dragée haute à tous les clubs de l'Ouest de Tours à la Roche/Yon jusqu'en 1921. Parmi les meilleurs il faut citer GOREL très rapide et bon feinteur, PRIOUX un des meilleurs centres de l'Atlantique, PENDU très bon plaqueur et G. POULAIN qui possédait un maître coup de pied laissant rêveur partenaires et adversaires, un jour à la Roche/Yon où le Sporting fut vainqueur par 6 à 0 POULAIN passait une pénalité des 60 mètres entre autres résultats celui de Tours où le S.C.N. triompha par 24 à 0. |
|
||
![]() |
Le stade où jouait le Sporting était (eh, oui ! ) le Plessis qui était
à ce moment-là le champ de manoeuvre entouré par des planches, pas des
vestiaires et bien sûr pas de douches, les joueurs se déshabillaient chez
les parents de Mme POULAIN, rue Camille-Desmoulin, près du Plessis, et
se lavaient dans des baquets remplis d'eau (froide). Epoque héroÏque!!! |
![]() ![]() ![]() ![]() |